Chiffres de l’observer : Toulouse est moins impactée que les métropoles voisines par la crise du logement

2022 : zoom sur le marché immobilier à Toulouse intra-muros

Sans grande surprise, le marché immobilier toulousain en 2022 connaît, à l’instar du marché national, de grands bouleversements. En effet, si en 2020 les transactions affichaient des volumes déjà bas, 2022 a connu également une baisse significative si l’on se réfère à 2021. Selon l’Observer de l’immobilier toulousain, entre 2022 et 2021, on notera par exemple une baisse d’environ 5 % concernant les biens mis à la vente ainsi qu’une chute de 24 % de ventes de biens. Il faut toutefois préciser que, dans ce contexte, l’offre commerciale est bien là avec 2 081 logements au dernier trimestre 2022 (2 043 au dernier trimestre 2021), signe d’un marché encore et toujours dynamique malgré la crise. 

Toulouse métropole, la périphérie de la ville rose très convoitée

Particulièrement dynamique, la périphérie de Toulouse reste très prisée par les investisseurs. À quelques minutes du centre-ville de Toulouse, tout en étant à la campagne, l’attractivité de ces communes ne cesse de croître. En effet, alors que le marché de l’immobilier neuf des agglomérations de la première couronne marque un temps de baisse avec seulement 18 % des ventes, celles positionnées en seconde couronne affichent, quant à elles, environ 30 % des ventes pour l’année 2022. C’est le cas, par exemple du territoire du SICOVAL, qui, avec ces 36 communes situées au Sud-Est de Toulouse connaît une véritable hausse de son activité en 2022 : une augmentation des mises en vente de biens atteignant les 13 % par rapport à 2021 ! Le constat réalisé est aussi celui d’une augmentation des prix de vente, il faut compter environ 4 334 € le m², ce qui représente une hausse de 6 %. 

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En Haute-Garonne, un marché immobilier neuf plutôt solide face à la tempête

De manière plus large, le marché immobilier neuf en Haute-Garonne se porte mieux que les secteurs voisins. En effet, on observe les mises en vente de biens diminuer de 23 % à Montpellier et 18 % dans la région de Bordeaux. En ce qui concerne les ventes de biens, on constate une chute des ventes de 34 % à Montpellier là où on note une baisse de – 20 % pour Arcachon et Bordeaux. Là où le marché en Haute-Garonne semble, lui, résister ! Preuve en est : contrairement aux régions voisines, les mises en vente de biens immobiliers se maintiennent, tout comme l’offre et la demande qui semblent, malgré tout, au rendez-vous.

Dans ce contexte de « crises » que nous connaissons depuis 2020, le marché immobilier à Toulouse est certes impacté, comme l’ensemble du territoire, toutefois, son dynamisme et son attractivité ne semblent pas faiblir. Un geste du Gouvernement est pourtant très attendu par l’ensemble des acteurs du marché qui apporterait un réel regain du marché de l’immobilier en 2023.

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